Contrairement aux rumeurs pouvant parfois être relayées, il n’existe, à l'heure actuelle, aucune donnée, aucune étude scientifique permettant d’affirmer que le Covid19 causerait ou aggraverait des atteintes neurologiques chez les personnes contaminées.
Le principal risque à considérer pour les patients atteints de maladie neurologique chronique est le risque potentiel de décompensation de la maladie par la survenue d’une infection, surtout s’il s’agit d’une forme grave : pour rappel, la grippe est une grande pourvoyeuse de décompensation ; d’où les recommandations annuelles de vaccination et la prise en charge à 100% du vaccin pour les patients en ALD.
Eviter autant que possible l’exposition à un risque d’infection virale, y compris celle au Covid-19, reste donc aujourd’hui la meilleure conduite à tenir pour ces patients, en respectant strictement les consignes nationales de gestes barrières et de distanciation sociale :
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
Les tentatives pour limiter la progression et les conséquences de l’épidémie de Covid-19 impactent le quotidien de tout un chacun. Quelles sont les particularités pour les patient(e)s atteint(e)s par la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson ou ses traitements actuels ne touchent pas de façon marquée le système immunitaire (contrairement à des maladies inflammatoires chroniques ou à des patients qui reçoivent des traitements immunosuppresseurs). Il n’y a donc pas, à notre connaissance, de risque augmenté d’être infecté par le virus. Par contre, les conséquences de l’infection par le virus Covid-19 peuvent être graves chez les patients, comme c’est le cas pour d’autres, atteints d’infections pulmonaires (dont la très fréquente grippe qui elle est prévenue par vaccination, fortement recommandée chez les patient(e)s et leurs proches dans ce but) ou toute maladie concomitante. Les conséquences potentielles sont bien sûr variables selon le stade de la maladie, l’âge et les éventuelles maladies concomitante. Un(e) patient(e) de moins de 70 ans, en bonne forme et avec un bon contrôle de la maladie par le traitement n’a probablement pas un risque de complications très différent d’une personne du même âge sans maladie.
Les mesures générales d’hygiène et de confinement prises pour l’ensemble de la population ont pour but de prévenir l’infection des personnes plus vulnérables. Leur efficacité et leur respect par tous est la première défense des patient(e)s.
Au niveau individuel, l’objectif est de réduire au maximum le risque de contamination. Les mêmes mesures que pour la population générale : lavage régulier et prolongé des mains, c’est-à-dire en faisant bien mousser, poignets inclus, sans montre, bijoux ou autres objets, et pendant au moins une minute (le savon suffit ; le gel n’est utile que dans les situations où il n’y a pas d’eau à disposition) et réduction drastique des contacts humains. Cela s’applique au(à la) patient(e), mais bien sûr aussi aux autres membres du foyer. Les courses alimentaires et la récupération des médicaments doivent être limitées au strict indispensable. Ne pas hésiter à déléguer ces tâches à un ami, membre de la famille hors foyer, voisin ou aide-ménagère, qui peut par exemple les déposer à votre domicile sans oublier d’éviter les contacts (pas de poignée de mains, distance de 2 mètres). Pour les médicaments, transmettre à l’avance l’ordonnance au pharmacien (par mail ou dépôt dans la boite ad hoc) pour limiter le temps d’attente à la pharmacie. Le port du masque pour le(a) patient(e) n’a pas d’utilité et ne doit pas donner un dangereux “faux sentiment” de protection. Il sera par contre porté par les professionnels de santé ou de soins qui passent au domicile si cela est nécessaire ou habituel (par exemple soins de toilette, aide à l’habillage).
Le médecin généraliste ou le neurologue de proximité est l’interlocuteur pour le renouvellement d’ordonnances ou les questions médicales liées ou non à votre maladie. Les contacter ou leur secrétariat avant de vous déplacer pour connaitre les modalités de leur intervention (conseils téléphoniques, envoi d’ordonnances à domicile ou à la pharmacie peuvent être des solutions proposées). Les déplacements aux centres hospitaliers sont, en
dehors de l’urgence, absolument à proscrire. Pour les consultations déjà programmées dans les services de neurologie ou les centres experts Parkinson, ces derniers vont vous contacter pour vous indiquer la conduite à tenir. Certaines consultations peuvent être reportées, d’autres peuvent être remplacées par des téléconsultations. Si une consultation physique (nécessité d’examen clinique, réglage de neurostimulateur ou de pompe) est indispensable, le centre vous indiquera la marche à suivre pour limiter au maximum le risque de contacts inter-humains. Pour les situations urgentes, il est nécessaire de passer par le médecin généraliste ou le neurologue de proximité qui prendra contact le cas échéant avec le service de neurologie ou le centre expert pour décider de la conduite à tenir la plus appropriée.
La prise des médicaments antiparkinsoniens doit être régulière et suivre les recommandations de l’ordonnance (respect des heures de prises si nécessaire, ajout de prise complémentaire si autorisée). Il faut comme toujours veiller à une bonne et régulière hydratation.
L’activité physique régulière et adaptée doit être maintenue. Le confinement peut être l’occasion de mettre en place les bonnes résolutions. Dans l’immédiat, les sorties pour une activité physique autour du domicile sont autorisées. Elles sont à faire seul(e), si l’équilibre le permet, ou accompagné(e) par le proche ou un auxiliaire de santé dans les autres cas. Si les mesures de confinement devaient se majorer, il faudrait remplacer ces sorties par de l’activité physique à domicile (par exemple, marche, montée/descente d’escalier ou répétitive d’une simple marche). Il est important d’avoir un temps d’étirement et de travail de l’équilibre avec les exercices montrés par le kinésithérapeute ou décrits dans les documents de France Parkinson. Il est déterminant d’adapter l’activité à ce que le(a) patient(e) sait et peut faire, et de ne pas se mettre en danger, en particulier si l’équilibre est précaire.
Ces temps difficiles sont source d’anxiété pour tous et encore plus lorsqu’il existe une maladie chronique neurologique. Ne pas la majorer par des consultations compulsives des sites d’informations qui plus est ne sont pas toujours fiables. Privilégier vos médias habituels (journaux télévisés, presse écrite ou numérique) une ou deux fois par jour. Profiter de cette période pour téléphoner ou écrire à ceux qui vous sont proches ou qui l’étaient ; lire, écouter de la musique, des podcasts; dessiner ou tout autre activité artistique qui sollicite votre motricité. Ne pas hésiter à pratiquer ou s’initier à la méditation. Faire de cette période difficile, une opportunité pour découvrir de nouvelles activités ou améliorer des activités déjà effectuées, pour mieux se connaitre…
Pour les patient(e)s qui travaillent, le télétravail est comme pour tous(tes) à privilégier. Si ce dernier n’est pas possible, il faut respecter les consignes de précautions habituelles. Le cas échéant, un arrêt de travail peut être obtenu auprès du médecin traitant ou neurologue de proximité (une consultation physique est nécessaire à son établissement).
Selon Philippe Damier, neurologue au Centre Expert Parkinson à Nantes, les personnes vivant avec la maladie de Parkinson ne sont pas plus à risque avec le covid-19.
Par contre, les conséquences de l’infection par le virus Covid-19 peuvent être, comme pour tout le monde, graves chez les patients atteints infections pulmonaires ou de toute maladie concomitante. Les conséquences potentielles sont bien sûr variables selon le stade de la maladie, l’âge et les éventuelles maladies concomitantes.
Un(e) patient(e) de moins de 70 ans, en bonne forme et avec un bon contrôle de la maladie par le traitement n’a probablement pas un risque de complications très différent d’une personne du même âge sans maladie.
Il est donc nécessaire de prendre les précautions nécessaires et de respecter les mesures imposées par le gouvernement (limiter les contacts, se laver les mains le plus souvent possible etc…) »
Le Haut Comité de Santé Publique considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
Lien : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/coronavirus-qui-sont-les-personnes-fragiles
Pour désengorger le 15 et les appels aux médecins traitants, le Réseau Français des Centres Régionaux de Pharmacovigilance et le département de Pharmacologie du CHU de Bordeaux ont réalisé le site suivant afin de permettre aux patients d’obtenir une réponse claire sur les risques relatifs à l’auto-médication (AINS, corticoïdes…) et ses traitements habituels :
https://www.covid19-medicaments.com/
Ne modifiez pas ou n’arrêtez pas votre traitement sans avis médical.
Votre premier interlocuteur reste votre médecin traitant.
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/outils/#tabs
Si une hospitalisation en urgence venait à etre demandée par le médecin traitant ou le 15, pensez à préparer les ordonnances les plus récentes des traitements que vous prenez, ainsi que les consignes d’horaires de prise (par exemple via la carte médicale ou sur papier libre).
En phase 3, les patients présentant des signes de COVID-19 ne sont plus systématiquement classés et confirmés par test biologique (RT-PCR SARS-CoV-2).
Les situations suivantes doivent faire l’objet de tests systématiques :
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/covid-19-informations-aux-professionnels-de-sante/article/covid-19-prise-en-charge-en-ambulatoire
Votre premier interlocuteur reste votre médecin traitant.
Consignes du Ministère de la Santé pour l’isolement à domicile :
Afin de ne pas contaminer les autres membres du foyer, il est conseillé de rester dans une pièce spécifique, en évitant les contacts avec les autres occupants du domicile, d’aérer régulièrement. Si possible, une salle de bain et des toilettes spécifiques sont à privilégier. Dans le cas contraire il est recommandé de se laver les mains fréquemment, de ne pas toucher d’objets communs et de laver quotidiennement les surfaces fréquemment touchées (poignées, téléphones mobiles, etc.). Il est déconseillé de recevoir de visites sauf indispensables, comme les aidants à domicile. Enfin, les livraisons à domicile sont possibles, en laissant le colis sur le palier.
Pour aller plus loin : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/covid19_fiche_patients-2.pdf
Les critères suivants permettant la levée de l’isolement strict :
En population générale :
Pour le personnel de santé :
Sources : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/covid-19-informations-aux-professionnels-de-sante/article/covid-19-prise-en-charge-en-ambulatoire#Conseils-pour-l-isolement
Il est important de ne pas prendre de traitements expérimentaux contre le covid-19 si vous n’avez pas de symptômes d’infection et sans l’avis de votre neurologue.
Il y a des propositions thérapeutiques actuelles avec des anti-viraux (souvent mal tolérés avec de la cyclodextrine) et la chloroquine plutôt en adjuvant et en seconde ligne qu'on connait bien pour son index thérapeutique très étroit et sa toxicité rapide notamment aux doses préconisés pour le covid-19 !
De plus une certaine corrélation entre chloroquine et maladie de Parkinson a été mise en avant. Des études précliniques sur des modèles expérimentaux indiquent que la chloroquine pourrait favoriser la formation d'agrégation de la protéine alpha-synucleine.
Dans le même sens, une étude épidémiologique scandinave a suggéré un lien entre traitement à la chloroquine et un risque accru de développer une maladie de Parkinson.
Tous les indicateurs convergent donc pour confirmer aujourd’hui qu'il faut a tout prix éviter l'automédication et attendre des données scientifiques qui résulteront des essais actuellement en cours.
France Parkinson met à disposition, en réponse et en soutien:
Pour l’instant (23/03/2020), il est possible de sortir pour aller rendre visite à une personne vulnérable (lui apporter des courses, des médicaments, etc..) en cochant la case « déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes
vulnérables ou la garde d’enfants » de l’attestation de déplacement dérogatoire.
Sources : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire-et-justificatif-de-deplacement-professionnel
Un assouplissement des règles de sortie a été prononcé le 2 avril 2020 par le gouvernement.
Cet assouplissement vise principalement certaines personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme, de troubles psychiques, de déficiences intellectuelles et de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. En clair, une personne ayant un handicap moteur sans troubles associés aggravés par le confinement ne rentre pas dans ce champ.
Pour les personnes concernées, il leur faut sortir avec :
A noter une forme d’attestation « facilitée » : https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/attestation-deplacement-falc.pdf
L’académie de médecine considère que le port généralisé d'un masque par la population constituerait un complément logique aux mesures barrières actuellement en vigueur. Néanmoins, en situation de tension sur l’approvisionnement en masque, les masques FFP2 et les masques chirurgicaux doivent être réservés en priorité aux structures de santé et aux professionnels exposés.
Aussi l'Académie recommande-t-elle le port d'un masque "grand public" pour les sorties en période de confinement et en sortie de confinement. Nombre de tutoriels existent pour fabriquer soi meme un maque alternatif (tutoriel du CHU de Grenoble sur la page
« créer ») ou celui de la Société Française des Sciences de la Stérilisation –CHMS
https://www.youtube.com/watch?v=QkEWqKntdSc
… car il est infecté ou mis à l’isolement :
… car il a peur et souhaite exercer son droit de retrait :
Dans le cadre des mesures de prévention visant à limiter la propagation du coronavirus, le Haut Conseil de la Santé Publique a décidé de faire bénéficier certains salariés d’un arrêt de travail à titre préventif de pour leur permettre de rester à leur domicile.
Les pathologies (ou état) concernées sont les suivantes :
C’est le médecin du travail ou le médecin traitant qui établit l’arret. Néanmoins, afin de simplifier les procédures, l'Assurance Maladie propose aux femmes enceintes dans leur 3ème trimestre de grossesse ainsi qu'aux personnes ayant été admises en Affections de Longue Durée au titre de l'une des pathologies ci-dessous, de pouvoir réaliser cette démarche de demande d'arrêt de travail directement en ligne : https://declare.ameli.fr
Les Affections de Longue Durée concernées par le dispositif sont les suivantes :
Attention, l'avis du HCSP prévoit explicitement que ce dispositif ne s'applique pas aux personnels soignants des établissements de santé.
Afin de les protéger tout en permettant la continuité du service, l'avis du HCSP prévoit que la situation des personnels soignants soit évaluée au cas par cas en lien avec la médecine du travail de l'établissement en fonction de la gravité de la pathologie et de son évolutivité.
Aucun arrêt de travail relevant de ce dispositif dérogatoire ne peut ainsi être délivré à des personnels soignants, par le biais du téléservice.
Il est conseillé de limiter les déplacements aux seuls déplacements indispensables.
Par conséquent :
Dans le contexte actuel, dans la mesure où l'employeur a mis en œuvre les dispositions prévues par le code du travail et les recommandations nationales visant à protéger la santé et à assurer la sécurité de son personnel, qu'il a informé et préparé son personnel, notamment dans le cadre des institutions représentatives du personnel, le droit individuel de retrait ne peut pas, en principe, trouver à s'exercer.
Il est rappelé que la transmission du virus se fait par un «contact étroit» avec une personne déjà contaminée, par l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux par la personne contaminée.
Il y a lieu dès lors de distinguer deux situations :
Dans ces conditions, dès lors que sont mises en œuvre tant par l’employeur que par les salariés les recommandations du gouvernement la seule circonstance que je sois affecté(e)à l’accueil du public et pour des contacts brefs ne suffit pas, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer que je justifie d’un motif raisonnable pour exercer mon droit de retrait.
Dans ces conditions, dès lors que sont mises en œuvre, tant par l’employeur que par les salariés, les recommandations du gouvernement-disponibles et actualisées sur la page suivante: https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus , la seule circonstance que je sois affecté(e)à l’accueil du public et pour des contacts prolongés et proches ne suffit pas sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer que je justifie d’un motif raisonnable pour exercer mon droit de retrait.
Les salariés qui interviennent à domicile exercent par nature des activités qui ne peuvent être effectuées par télétravail et qui ne peuvent pas être différées. Ils ne sont donc pas concernés par la mesure d’interdiction de se déplacer. Votre salarié peut donc se rendre à votre domicile pour travailler.
Pour pouvoir se déplacer sans risque d’être verbalisés il doit se munir, d’une part, d’une attestation de votre part et d’une attestation de déplacement dérogatoire. Ces deux documents sont à remplir à partir des modèles disponibles à l’adresse suivante : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire-et-justificatif-de-deplacement-professionnel
Il est nécessaire qu’il remplisse l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case « déplacement entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés » et qu’il se munisse d’un document attestant de son identité.
N’oubliez pas de respecter les gestes barrières rappelés ci-dessous et la distanciation sociale pour préserver la santé et la sécurité de votre salarié.
Les déplacements professionnels de votre salarié doivent etre limités à ceux strictement nécessaires.
Si votre salarié effectue vos courses, vous ne devez pas l’accompagner.
A compter de l'apparition des symptômes chez le salarié, remonter sur 14 jours et identifier la liste des personnes chez qui il est intervenu et avec qui il y a eu de l'aide à la personne/des contacts rapprochés
Les inviter à bien surveiller leur état de santé pendant 14 jours (température : 2/jour, au delà de 38°C, qu’ils prennent contact avec leur médecin) et à bien respecter les gestes barrières.
Informer les salariés qui interviennent en remplacement chez ses personnes du risque potentiel, leur demander d'être vigilant aux symptômes et les inviter à faire de la prévention sur les gestes barrières.
Il est rappelé que la transmission du virus se fait par un «contact étroit» avec une personne déjà contaminée, notamment par l’émission de gouttelettes infectieuses lors d’éternuements ou de toux qui pénètrent dans les voies respiratoires.
Si l’un de vos collègues est dépisté positif au Covid 19, alors votre employeur doit ainsi :
Dès lors, en cas de contamination, les mesures suivantes devront être prises par votre employeur, le coronavirus pouvant probablement survivre 3 heures sur des surfaces sèches :
(nettoyage et désinfection, disponibles sur le site https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries )
Dans ces conditions, dès lors que ces mesures sont mises en œuvre par l’employeur, elles sont disponibles et actualisées sur la page suivante : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus la seule circonstance qu’un collègue de travail a été contaminé ne suffit pas, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux, à considérer que je justifie d’un motif raisonnable pour exercer mon droit de retrait.
Accéder aux vidéos en ligne sur la chaîne YouTube de l’association France Parkinson
Profitez des différents modules d’auto-formation de l’association.
Retrouvez le cours en ligne (FUN MOOC) de l’Université de Nantes réouvert pour l’occasion.